LES ANIMAUX SONT-ILS BIEN DANS UN ZOO?

Rédigé par Anaïs Zineb Bessaa, Gr: 111

Édité par Miralie Chayer , Gr: 201Une image contenant mammifère, hominoïde, petit, assis

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Tous, au moins une fois dans sa vie, sont déjà allés dans un safari, un parc aquatique, un centre zoologique, etc. Tous auront un souvenir gai et joyeux de leur expédition à cet endroit. Tous auront raffolé des mises en scène là où vous auriez donné corps et âme pour être inclus, sans succès. Pourtant, ces centres cachent bien leur jeu et ont des facettes assez sombres que vous n’auriez jamais imaginées. Je suis ici pour vous ouvrir les yeux et la vérité n’est pas toujours belle à entendre. 


La baleine tueuse

L’orque la plus notoire de SeaWorld est décédée le 6 janvier 2017 à cause d’une maladie. Ce fut une date importante, car cette baleine tueuse n’était pas n’importe laquelle, mais bien Tilikum, le tueur d’hommes. Celui-ci fut séparé de sa famille en Islande à l’âge de 2 ans. Il tient son nom parce qu’au cours de sa vie, il entraîna la mort de trois individus : Keltie Byrne, Daniel P. Dukes et Dawn Brancheau. 


Il faut savoir que Tilikum avait été enfermé dans un bassin avec deux femelles dominantes, ce qui faisait que chaque matin, nous retrouvions son corps ensanglanté. Pendant son existence, il aura servi 21 fois sexuellement, donc 54 % des orques là-bas sont des descendants de Tilikum. Aussi, l’espace réservé à l’épaulard ne lui correspondait pas. Les orques nagent plus de 150 kilomètres sur 24 heures et plongent souvent jusqu’à 200 mètres de profondeur. Pour combler cela, Tilikum aurait eu besoin de faire 1200 tours de son réservoir ou 3100 longueurs, tout cela en une journée. 


La baleine était mal entretenue en permanence, la faisant plonger dans la folie et la psychose, expliquant ces meurtres. Tous les «dresseurs» qu’a pu connaitre le poisson d’eau salée n'étaient pas des spécialistes comme cité, mais bien des artistes. Aussi, Tilikum avait une nageoire dorsale affaissée. Les employés se tuaient pour nous dire que ceci était totalement normal, mais ce phénomène ne touchait que les épaulards en captivité. Pour plus vous renseigner à ce sujet, un film fut adapté de la situation de la pauvre orque : BlackFish. Je vous le recommande beaucoup!

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Les babouins de Wellington

Scandale, au zoo de Wellington! Les directeurs du parc zoologique décident de tuer quatre de leurs babouins Hamadryas : Habib, Osiris, Les et Rafiki. Le directeur général déclare qu’à cause d’une rupture sociale, les singes étaient devenus agressifs entre eux, expliquant le motif de leur acte. Ce qui n’explique en rien la situation, c’est que malheureusement, ces gaillards n’ont pas été les premiers à se faire enlever la vie par des ravisseurs. Ils ont été les seuls obligés de vivre avec des casemates incompatibles, sans aucun moyen de s’échapper. 


Cette espèce animale n’était pas en danger, mais avait été élevée en captivité afin de divertir et de remplir les poches du parc.


Souvent, les zoos échangent, troquent et parfois tuent les animaux dont ils n’ont plus besoin, tels de vulgaires objets. En 2009, le jardin zoologique de Taronga Western Plains de Dubbo a vendu 24 antilopes blackbuck à un membre du Shooters, Fishers and Farmers Party, pour qu’il puisse les élever et utiliser l’espèce pour la chasse au trophée dans une réserve privée. Le problème est que cette espèce est en voie de disparition. Le parc zoologique s’est défendu en déclarant que cette espèce n’était plus requise dans leur collection.


Un peu plus tard, en 2014, un scénario encore pire se déroule. Le zoo de Copenhague tue Marius, une girafe de deux ans, sous prétexte qu’il y avait un surplus de l’espèce, et donna ses restes aux lions. Plus tard, il tue ces mêmes lions, étant pourtant en excellente santé, afin d’introduire un nouveau félin mâle. Cela parait inhumain, mais ces types de décisions appelées «gestion de surplus» sont prises dans absolument tous les zoos, mais très peu sont mises au jour.

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Parc Zoologique de Fréjus

Les animaux vivent pitoyablement au zoo, d’accord. Ce ne sont que des mots. Mais après que les visiteurs découvrent l’existence du parc zoologique de Fréjus, cela prend une tout autre tournure. Ce que les avis reprochent aux administrateurs de l’endroit, c’est :

  • Les oreilles abîmées du loup et d’une des lionnes

  • Les parages qui ne sont pas faits depuis très longtemps pour le poney, il se tord le postérieur gauche quand il marche

  • La dermite estivale sur les poneys apparemment non soignée

  • Le piquage sur le perroquet

  • Le manque d’eau ou celle-ci croupit

  • Les gamelles vides

  • Le manque ou l’absence d’ombre

  • Le manque de place (surtout concernant les éléphants)

  • Les bisons très amaigris

  • Les animaux déprimés ou stressés

  • Les conditions de détention pour certaines espèces

  • Les grillages mal adaptés aux espèces comme les mouflons

Les touristes sortent de l’endroit souvent écœurés, très peinés pour le sort des animaux et perplexes devant les tarifs déplorables.

Avis de voyageurs sur TripAdvisor

Généralisation

Il serait inexact de dire que dans tous les zoos, les animaux sont misérablement traités, mal nourris, avec un espace de vie étriqué en plus d’être troqué ou tué au moindre épisode. Beaucoup de jardins zoologiques priorisent le bien-être de leur faune et il ne faut pas les pénaliser à cause d’autres. Malgré cela, les apparences peuvent être trompeuses, parfois.


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