William Vaillancourt publie son premier roman, le fond des eaux


Rédigé par Anaïs Zineb Bessaa, GR : 111

Édité par Maxime Roberge, GR : 1124021ecrivain


Source de l’image ici

Rédiger un livre, c’est imprégner sa trace dans l’histoire de l’humanité. Il se pourrait que ce que tu es en train d’écrire devienne le nouveau Harry Potter, un classique tel que Don Quichotte ou même une Bible pour certaines personnes. Alors quand, à 17 ans, tu en publies un, c’est un grand exploit! William Vaillancourt est un élève du secondaire qui traverse normalement le long des corridors du Collège chaque jour, comme vous et moi. Il a écrit un roman intitulé «Le fond des eaux», qu’il a autoédité (encore un grand exploit). Un gros merci à lui, qui a accepté de répondre à mes questions!

Synopsis du livre 

Nous suivons le parcours de Daniel Breton, un suicidaire pris en charge dans un hôpital psychiatrique. Il est en conflit avec ses démons et pensées noires, ses délires et ce qui étaient ses dernières espérances sur la vie. Au début, nous ne comprenons pas ce qu’il arrive au personnage, mais à chaque chapitre se développe un nouvel évènement marquant pour notre protagoniste. La morale de ce livre, c’est qu’il ne faut jamais juger une personne puisque nous ne savons pas d’où elle vient ni ce qu’elle a traversé.

Inspirations, vie personnelle et motivations

Tout a commencé avec la connaissance d’une connaissance de William, qui a écrit un livre sur sa propre vie. Quand il a appris cela, il a eu cette idée, enfouie quelque part dans sa tête. Il voulait produire le sien. Ce n’était pas d’un grand sérieux au début : beaucoup plus comme une chose qu'il aimerait faire avant de mourir. Puis, une nuit, notre jeune auteur a fait un rêve et, le matin venu, il s'est dit que ce dernier ferait un merveilleux récit à raconter. Voilà comment William s'est retrouvé devant son ordinateur en train de mettre noir sur blanc les premières lignes de l’histoire. 


La thématique du livre, le suicide, n’avait pas de liens directs avec lui. Pourtant, Daniel Breton doit surmonter des épreuves et certaines d’entre elles seront inspirées de la propre expérience de son inventeur. William a connu l’intimidation, mais à part cela, comment fait-il pour exprimer un sentiment si complexe en mots alors qu’il ne l’a jamais ressenti? La documentation. Et ça aussi, on pourrait le prendre comme un autre grand exploit. D’habitude, les auteurs se focalisent beaucoup plus sur des choses qu'ils ont vécues ou vivent en ce moment (par exemple notre époque, 21e siècle) ou bien des univers que personne n’a encore développés, ne donnant aucune frontière à l’imagination (Harry Potter, Le Seigneur des Anneaux). Je pense que passer des heures à faire une recherche sur le même sujet pour pouvoir faire sentir aux lecteurs une expérience plus réaliste, c’est quelque chose qui mérite d’être mentionné. 


Finalement viendra la question de la motivation, car c’est bien beau avoir une superbe idée et une documentation impeccable, mais il faut qu’il y ait une flamme qui nous pousse à en faire quelque chose. Pour William, c’était évident qu’il allait créer un livre, quoi qu’il arrive, quoi qu’il se dresse devant lui. L’écriture devait être faite, la correction (malheureusement), elle aussi. Alors, il est plus simple de se dire qu’un jour, notre livre apparaîtra dans une étagère de bibliothèque. Peut-être que parmi les milliers d’autres auteurs ici présents, une personne prendra notre manuscrit. Et peut-être que ce livre l’aiderait et l’inspirait profondément

Publication

Puis, le moment de publier ce grand projet est arrivé. William a envoyé son manuscrit à plusieurs maisons d’édition, mais elles l'ont rejeté pour des raisons inconnues. L’écrivain a quand même obtenu un contrat avec une compagnie venant de France, mais les stipulations étaient douteuses, donc il le refusa. Pour William, c’était évident qu’il n’allait pas renoncer à son ambition. Alors s’il n’y avait pas de place pour lui, il la créerait lui-même. Cependant, les options devant lui pour la créer se sont réduites à une seule : l’autoédition.


Son dur travail n'a pas été vain. Il a réussi à imprimer 60 copies de son livre, dont certaines sont au CID. D’ailleurs, le Fond des Eaux sera un roman au choix les années prochaines pour les élèves de 4ième secondaire. Les médias se sont intéressés à lui : le journal local de La Revue, deux émissions dont Salut Bonjour et le festival de la francophonie Le Mot l’interviewèrent.

Lien de l’article La Revue ici

Lien du reportage Salut Bonjour ici

D’ailleurs, une critique littéraire a lu le roman de William, et donnera un 7/10 comme note globale. Pour ce dernier, c’est un compliment puisque le fameux Percy Jackson gagnera un 8/10. 


Pour acheter Le Fond des Eaux, contactez William via l’adresse courriel ci-dessous ou allez sur son Facebook.

William Vaillancourt (profil)

 williamvaillancourt01@gmail.com



Commentaires